Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

De nombreux messages nous sont adressés et concernent les multiples problèmes relatifs aux difficultés rencontrées sur le terrain par les organismes de formation et les instructeurs pour les examens en vol.

L’ANPI regroupant désormais la grande majorité de tous les instructeurs et conscient de ces difficultés ne pouvait que réagir auprès des plus hautes instances de la DGAC. Le Président René LOCHET vient de leur transmettre un courrier dont vous trouverez la teneur ci-après et qui met en exergue la pénurie d’examinateurs, les conditions d’obtention et de prorogation de cette autorisation et les conséquences désastreuses à court terme pour notre aviation légère si une solution nationale n’est pas envisagée.

« Les règles européennes relatives au personnel navigant de l’aviation civile prévoient expressément que chaque Etat membre désigne pour son territoire  une autorité compétente  pour assumer à son niveau la délivrance, la gestion, le contrôle et le retrait, des licences, des qualifications ou des agréments. Elles précisent aussi que ces autorités doivent adapter leurs particularités nationales et prendre toute mesure pour faciliter la transition.

Les dispositions communes aux examinateurs sont régies par ces principes. Or, de plus en plus d’instructeurs, autorisés examinateurs par la DGAC rencontrent des difficultés pour proroger leur FE selon la procédure réglementaire. Bien qu’ils remplissent les conditions requises, ils ne trouvent plus de pilotes inspecteurs pour le vol de supervision. Certains, ayant depuis dépassé leur date de butée de ce fait, sont même dès à présent obligés de passer par une procédure de renouvellement plus complexe à mettre en œuvre, à supposer qu’ils aient encore une motivation suffisante pour être FE, malgré cette contrainte incompréhensible.

Bénévoles ou salariés, les FE actuels se plaignent des carences dues aux choix non conformes faits par l’administration française. Ses décisions menacent déjà cette indispensable activité. Beaucoup de FE disent vouloir abandonner compte tenu des coûts prohibitifs annoncés par les futurs ATO-FE. Nous serons vite en situation de blocage face au flux continu des élèves à tester.

A court terme, la chaîne de formation va s’effondrer si la DGAC n’assume pas ses responsabilités, dans ce domaine. Pourtant, les autorités des autres pays signataires les exercent tout naturellement. Dans ce cadre, l’ANPI souligne que les pilotes inspecteurs, par leur expérience et leur connaissance transverse du terrain sont les mieux à même de faire circuler les bons messages de sécurité dans le domaine de la formation.

Par ailleurs, il devient indispensable et urgent de fixer les consignes nécessaires aux ATO FI-FE qui commencent à se mettre sur les rangs pour exploiter ce marché, vu les coûts prohibitifs annoncés. L’administration ne peut y renoncer unilatéralement sans remettre en cause les accords européens. »

René LOCHET

Président ANPI

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.