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 Il n’y a pas de bon ou mauvais statut… chacun a ses avantages et ses inconvénients

Il faut se poser un certain nombre de questions :

  1. Est-ce que je veux exercer mon activité de FI seul ou à plusieurs ?

 Si vous envisagez de vous associer, ce régime ne peut être envisagé car un micro-entrepreneur est avant tout un entrepreneur individuel. Votre choix pourra se porter sur une autre structure juridique réunissant plusieurs associés (SARL, SAS, SA, …) ou sur la forme associative.

La question est importante car comme FI nous sommes très dépendant de la météo, ce qui peut générer des périodes de travail “chargées” et des périodes creuses.

Il pourrait être intéressant de s’associer avec un collègue exerçant dans une autre région (autres conditions météo) pour “lisser” les périodes d’activité. Dans ce cas, il ne faut pas choisir le statut de la microentreprise. Il faut alors consulter un expert-comptable ou un avocat pour rédiger des statuts qui ne lèseront aucun des associés en envisageant différent cas de figure.

Le TEM (gestion des menaces et des erreurs) peut servir aussi pour piloter son entreprise ! ☺

Si vous choisissez de rester seul, le statut d’autoentrepreneur est envisageable.

  1. L’activité de FI est-elle compatible avec ce statut ?

Elle l’est, en tant qu’activité libérale, à condition de ne pas dépasser un plafond de 32 900 € de chiffre d’affaire pendant l’année.

Le FI doit établir des factures pour chaque prestation à destination d’un aéro-club, d’une école ou de particuliers. Attention au salariat déguisé !

  1. Est-ce que j’envisage des dépenses importantes ?

Si j’envisage un gros investissement (comme l’achat d’un avion), Le régime fiscal de la microentreprise (et donc de le micro-entrepreneur) risque d’être pénalisant car il ne permet pas de déduire les charges réelles.

Je ne pourrai pas déduire non plus ma formation FI, ni les prorogations, renouvellements et autres charges liées à l’instruction.

Si mon activité occasionne peu de frais, ce régime peut convenir.

Les plus de ce statut : une fiscalité simplifiée et on paie l’impôt sur le revenu.

Inconvénients :

  • Les revenus sont nécessairement limités,
  • On ne « recharge » pas son droit à l’allocation chômage et on s’expose donc à ne plus en bénéficier.
  • Les points de retraite sont proportionnels aux revenus :
Activités Validation 1 trimestre Validation 2 trimestres Validation 3 trimestres Validation 4 trimestres
Activités Libérales 2 218 € 4 436 € 6 655 € 8 873 €

Pour valider 4 trimestres, il faut un chiffre d’affaire de 8 873€ minimum, par exemple.

Il faut savoir que, en tant que chômeur, on peut demander à bénéficier de l’ACCRE (aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise). Il faut se renseigner auprès de pôle emploi.